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mad.moiselle

Yoda is my hot hot sex.

Mardi 20 octobre 2009 à 0:29

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J'aime pas ça, faire des premiers articles. Je les fait mal: ils sont jamais intéressants ou pertinents et ne donnent pas envie aux lecteurs de lire mon blog. C'est un mal nécessaire cependant. J'ai du avoir genre vingt blogs et ils sont tous passé par là. Les 19 derniers furent des cuisants échecs; peut-être devrais-je en tirer une leçon? Ou pas. \o/



Je suis Lou. J'ai 17 ans. J'habite au Québec.
J'suis quelqu'un d'absurde, sympathique, qui n'aime pas rencontrer de nouvelles personnes et qui se passionne pour tout ce qui touche l'art, que ce soit cinématographique ou musical. J'aime apprendre et trouve que la culture est quelque chose de très important. Mon plus grand fantasme serait d'écrire des romans et d'avoir du succès. Ceci dit, certes, je suis naïve et j'ai beaucoup d'imagination mais je garde les pieds sur Terre: mes études s'enlignent en droit afin de devenir avocate. J'aurais souhaité naître 30 ans plus tôt: je trouve que mon père a vécu lors des plus belles années. J'aime plein de choses que bien des gens détestent, par exemple l'école, la musique classique ou country, la politique et les musées. J'suis quelqu'un de simple, mais très compliquée. J'adore le sarcasme, la langue française, l'Histoire, David Bowie, les boissons gazeuses, l'alcool qui goûte pas l'alcool, les très gros pigeons, lire et écrire, Maxime Béland, et mon père aussi.

Je ne me ferai PAS vacciner pour la H1N1.

Mercredi 21 octobre 2009 à 4:08

Éric Vanier, mon prof d'histoire, adore nous raconter des histoires et anecdotes.
VANIER: Quoi d'autre, quoi d'autre... Il fouille dans ses nombreuses pages de note. J'vous ai raconté l'histoire des poneys de compagnie?
CLASSE: Oui. Ça fait longtemps.
VANIER: Ha, okay. Bon bein, dans ce cas-là, j'pense qu'on a pas mal fait le tour de l'actualité. J'vous avais dit que j'vous raconterais une p'tite histoire, non?
CLASSE: Oui!
VANIER: Okay. C'est une histoire un peu dramatique, alors, Mathias, ferme les lumières.
Mathias, comme à son habitude, ferme toutes les lumières du local sauf une, ce qui crée effectivement une ambiance dramatique.
VANIER: Oh, euh, finalement, pour le début de mon histoire, ferme-les dont toutes.
Mathias ferme la dernière lumière.
VANIER: Okay, donc. C'était un soir où j'étais allé au restaurant à Montréal... Pause. Le nom m'échappe, mais bon, c'pas bein important. Fak on était dans un resto où il faisait vraiment noir, encore plus qu'ici. Genre, contrairement à en ce moment, on voyait même pas nos mains. Tous les élèves, incrédules, regardent leurs mains, dont ils voient effectivement le contour. Fak là, tu voyais même pas c'que tu mangeais.. C'était bein spécial. Okay Mathias, pour la suite, tu peux rallumer les lumières.
Mathias rallume les lumières - sauf une.
VANIER: Non mais rallume les toutes.
CLASSE: Non! Pour la suite, laissez-la comme ça!
VANIER, s'avouant rapidement vécu: Okay, c'pas plus grave. Donc après avoir manger, on est sorti et on a cherché un pub pour boire, hum, disons de la liqueur douce. Donc là on est sur la rue Sainte Catherine, et on s'en trouve un pas pire, tsé, ça avait l'air sympathique, fak on descend les escaliers pour y entrer. À l'intérieur, j'me rend compte que c'est pas nimporte quel pub: non, vraiment, le monde était un peu spécial. Ils étaient tous rasés de près...  Il passe la main sur son crâne fraichement dénudé. Avaient de petits polos bien boutonnés jusqu'au cou... Avaient même des bretelles pour tenir leurs pantalons, tsé. Et en plus, c'était l'hiver, alors ils avaient des bottes, qu'on appelle Doc Martens, qui leur montaient jusqu'aux genous, pour pas que la neige entre tsé.
LOU: Vous êtes tombé sur une gang de skinhead?
VANIER sourit mais ne relève pas: Donc y'avait ce groupe d'individus un peu louches dans un coin, autour d'un espèce de foyer. À un moment donné, il y en a un qui se lève et scande «Sieg Heil!», qui signifie «À la victoire!», pour ceux qui l'savaient pas. Et là, tout d'un coup, les autres se lèvent en faisant un salut Hitlérien - salut que je ne reproduirai pas ici, j'suis beaucoup trop contre ces idées-là - et des espèces de groupies commencent à prendre des photos-
CLASSE: Ha ouais? Pour vrai?
VANIER: Ouais, vraiment, comme si c'était des rockstars là. Pis les gars se rassoient, pis ils recommencent à parler doucement. Ils ont fait ça une coupe de fois.
CLASSE: Cacophonie diverse.
VANIER: Attendez, c'est pas tout! La classe redevient silencieuse. Vous savez, on était à Montréal alors, c'est pas mal multi-ethnique. Et là, y'a une bande de jeunes de votre âge, peut-être un peu plus vieux - en même temps vous êtes mineurs... - qui était justement multi-ethnique: tsé, y'avait des Asiatiques, des Noirs, vous voyez le genre. Dès qu'ils ont mis les pieds à l'intérieur, l'autre bande d'individus louches les ont tout de suite remarqué et ils se sont mis à les pointer et à parler plus fort. Et là, heureusement que votre prof d'Histoire était là...
CLASSE: Bein ouain, c'est ça, vous êtes aller leur peter la gueule?
VANIER: Ouais, vous savez, je maîtrise plusieurs arts martiaux.... Rires. Non, sérieusement, j'suis allé voir la bande de jeunes et j'leur ai dit que la gang du fond voudrait surement pas être leurs amis et qu'ils feraient mieux de partir. C'est c'que j'allais faire aussi anyway, je partais quand les jeunes sont arrivés. J'voulais pas être associé à cette bande de racistes préhistoriques alors..

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Ceci n'est pas l'Amérique.

Mercredi 21 octobre 2009 à 22:36

Tantôt, je marchais de l'école jusqu'à chez moi. J'marche à chaque jour en fait, sauf l'hiver quand il fait trop froid - ceci dit, j'vous interdit de me traiter de tapette: l'hiver, au Québec, c'est -30, et c'est froid en titi. J'aime ça, une fois de temps en temps, marcher toute seule: j'met ma musique au maximum, j'tombe dans la lune et j'imagine plein de choses. Aujourd'hui, j'écoutais une chanson des Ramones (de toute façon elles sont toutes pareilles).

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Et là, je n'étais plus sur le Boulevard Clairevue, à Saint Bruno de Montarville, petite ville perdue en banlieu de Montréal. Ne-non. J'étais rendue en Californie ou à New York, comme dans les films, et je marchais sous les rayons dorés du soleil, avec mes lunettes fumées. Vous savez, quand le personnage principal prend une marche pour aucune raison sauf de faire son show: démarche trop-cool, air détachée, environement plaisant, chanson thème dans le tapis. Tout le monde se retourne sur son passage, «mon-Dieu-c'qu'elle-est-belle», parce que le personnage principal peut lire dans les pensées, tsé. Il envoie aussi la main à ses nombreux fans, un peu agacé que tant de gens l'admire, non mais, c'est vrai qu'il est extraordinaire, mais quand même! Y'a des limites!

Mmh.
Ceci dit, je ne suis pas l'héroïne d'un film américain pas bon. J'suis pas grande, pulpeuse, blonde et séduisante - non, j'suis plus petite et dodue. J'ai des lunettes fumées mais j'les met pas: je préfère mettre mes lunettes de vue, car je suis myope comme une taupe et je vois RIEN sans. Je n'ai pas de fans non plus car, contrairement à un personnage principal, j'ai aucun charisme et j'suis bien trop timide. Pis la chanson thème j'suis la seule à l'entendre, sauf que j'suis tellement dedans que j'bouge la tête avec un sourire niais. Mais au moins, euh, j'suis sympa?
 

Qui a dit que cet article était nul? Non mais.

Mercredi 28 octobre 2009 à 2:26

J'aime ma routine.
7:00 AM

*Bip, bip, bip, bip (comme dans la série 24h chrono - série que je n'ai pas suivie, je précise. Seulement, mes parents, si, et tous les soirs pendant des semaines j'entendais tout ce qui se disait dans leur télé, qui était collée au mur de ma chambre. Ils ont acheté les 417907 saisons en même temps et ont du toutes les écouter dans le même mois, alors, des 'bip, bip, bip, bip', j'en ai entendus. Anyway. *
Je me réveille (enfin, ma mère me réveille à coups de '' Yé 7h! '', ''Aller, c'est l'heure!'', ''Ça va être froiiiid!'') et je vais manger. À 7h15 je vais dans la salle de bain me préparer. À 7h30 je m'occupe de mes cheveux. À 7h35 je nourris mon oiseau, nettoie mes lunettes et sors dehors. À 7h40 je pars à l'école, arrive et comme les cours à 8h10.
11:00 AM
*Bip, bip, bip, bip *
La cloche sonne et tous les élèves se précipitent hors du cours tels des animaux privés de nourriture pendant des jours. Je vais à la cafétéria et si la soupe est bonne (soit crème de poulet, tomates et riz, poulet et nouilles), je l'achète, sinon j'achète le repas principal à 5$. Je vais m'asseoir avec une amie, toujours à la même table, toujours sur la même chaise, et toujours à la même place. On mange, on jase un peu, puis on va se promener dans les corridors de l'école.
2:40 PM
*Bip, bip, bip, bip *
Je finis l'école. Je marche jusqu'à chez moi avec Jeanne et Marie-Ève et, comme toujours, on prend les mêmes rues, marche à la même vitesse, croise les mêmes personnes. J'arrive chez moi à 3h15, je mange un truc, j'écoute Bob l'Éponge avec mon père. Je soupe, m'emmerde, fais mes devs, mange encore («J'suis pas grosse, j'suis gourmande!»), prend une douche et vais me coucher.

Toujours, ou presque.
Je sais, ça a l'air ennuyeux et pas palpitant du tout. J'prétend pas le contraire de toute façon. Ceci dit, la routine fait tellement parti de ma vie, ça n'a pas d'allure. Dès qu'elle est changée, j'me sens boulversée à l'intérieur, c'est rendu grave. Je n'aime pas le changement même si je sais pertinemment que j'ai pas finit d'en vivre, des changements. Je ne suis pas la même qu'il y a 1, 2, 3 ou 4 ans: j'ai évolué, ma perspective de la vie a changé depuis, j'ai vécu de nouvelles expériences et je suis en train de forger celle que je serai jusqu'à ma mort. J'ai changé, et c'est normal. Ceci dit... J'trouve ça presque triste de voir ceux autour de moi changer trop abruptement. J'ai connu un garçon... Enfin, connaître: c'est un correspondant Français (je rappelle que j'habite au Québec) avec qui je communiquais par internet et que j'aimais bien. 'Fin, on s'entendait bien. Pis, j'sais pas, du jour au lendemain, il est passé d'anti-raciste à nazi... J'ai trouvé ça un peu décevant. Ce n'est pas mon seul exemple: combien d'entre nous avons connu une personne qui, soudainement, s'est mise à trainer avec d'autre gens et changer complètement?



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«Oh, moi? Ouais ouais,
j'suis déguisée en Hitler.
Bein non, c't'une blague! 
J'suis déguisée en Hitler
avec un chapeau melon!
Haha, bein non, en vrai
j'suis déguisée en
Charlie Chaplin. 
Sale inculte

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